Un nouvel élan pour Montigny-Landelies

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Marie Christine Adam-Giraudon

Le goût du contact

Marie Christine a 60 ans. Aujourd’hui retraitée, elle a été secrétaire au sein du Mouvement ouvrier chrétien, gestionnaire d’une station-service et secrétaire médicale.

« D’où ça vient ce goût du contact ? Certainement de ma grand-mère, Juliette Clément. Elle tenait un café à Montigny, le Cristal, au début de la rue de Marbaix. C’est elle qui m’a élevée. J’étais là, petite fille curieuse, avant mes 3 ans. Ne dit-on pas que tout commence à cet âge ? »

Quand elle dit qu’elle est une enfant de Montigny, qu’elle y a grandi et qu’elle a toujours aimé les contacts humains, Marie Adam, pardon, Marie Christine Giraudon, épouse de Christian Adam, ne décline pas mécaniquement les éléments d’une carte d’identité. C’est un condensé de vie et d’émotion qui vibre à travers Juliette. Elle ne lui doit pas tout, ce serait faire injure aux personnes qui ont influencé ses choix de vie, mais elle rapporte l’essentiel

Le goût – ou le sens – du contact est comme un fil conducteur dans un parcours professionnel aussi diversifié que bien rempli. Elle mentionne la gestion du service aides familiales du Mouvement ouvrier chrétien, celle d’une station-service à Mont-sur-Marchienne, un poste de secrétaire pour un médecin généraliste. Si elle n’était pas sur un terrain d’animation directe, comme le sont les assistances sociales, les infirmières, elle servait de lien, misait sur l’empathie, la compréhension, la précision, toutes ces qualités indispensables qui donnent au terme « gestion » une dimension plus humaine. 

Et puis ceci, qu’elle a développé avec Christian. Leur vie est jalonnée d’engagements divers au sein de clubs, d’organisations. Quand ils font partie d’un club, il faut peu de temps pour les retrouver parmi les bénévoles sans lesquels les associations sont creuses. Ils ont animé un club de foot. Son mari fait-il du vélo au CTC de Montigny ? Elle est volontaire pour travailler au local. On la retrouve aux courses de côtes de l’M de Bomerée – c’est bientôt. C’est une dame de fancy-fair. Dans son quartier, elle est connue pour les services rendus pendant les vacances : nourrir un chat, soigner des plantes, veiller. Marie, c’est une sorte de permanence, fiable et rassurante. 

Le café de Juliette a disparu. Comme tant d’autres lieux de contacts. C’est bien son esprit qui anime encore sa petite-fille, revenue sur quasi à son point de départ puisqu’elle habite, elle aussi rue de Marbaix, juste un peu plus loin. Un panneau Osons ! la renseigne. Quand elle a appris l’existence du mouvement, elle s’y est inscrite aussitôt, naturellement, comme s’il avait toujours existé. Elle résume son engagement d’un mot : « parce que ça me correspond ».

Mon projet pour ma commune

Encourager le bon voisinage

Je voudrais retrouver l’esprit de « bon voisinage » que j’ai connu et que je pratique en favorisant toutes les initiatives qui rapprochent les habitants. Je n’aime pas dire « de mon temps », ça fait vieux nostalgique, mais enfin, quand j’étais plus jeune, il n’était pas nécessaire d’organiser une « journée des voisins ». Les voisins, on les voyait tous les jours !

Attention ! Je ne dis pas que je suis la seule à rendre service. Il y a beaucoup de gens formidables dans notre commune qui se soucient spontanément de leurs voisins.
Mais on peut faire mieux. Encourager les initiatives. Je pense c’est un exemple : proposer une aide matérielle ou financière pour toute personne qui organise une fête ou une activité visant à accueillir les nouveaux habitants qui s’installent. Cela compléterait bien le tour de la commune organisée à leur intention lors de la fête du mois de septembre.

Un goût, une passion ?

La question ne l’embarrasse pas en soi, mais on sent une certaine réserve dès lors qu’elle n’a pas une activité vraiment singulière à brandir. Quand elle cite ses préférences, c’est plutôt d’entretien personnel qu’il s’agit : la lecture, la nage, la marche. Ou l’affection pour les animaux, son intérêt pour la cause du bien-être animal. Sa passion est liée à sa manière de concevoir la vie. Et la vitalité qui émane d’elle a besoin d’un équilibre qu’elle trouve dans ces moments propices à la concentration.

On se demande parfois si la vie a un sens et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie
De Brassaï
Photographe français
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