Valérie a 50 ans. Elle est institutrice maternelle & créatrice de meubles et d’objets en carton.
Brosser le portrait de Valérie Chauvenne n’est pas simple. Non qu’elle soit d’un naturel énigmatique ou très complexe, mais par quoi commencer ?
Son curriculum renseigne qu’elle est enseignante maternelle. Elle l’est, c’est exact. Elle l’est avec passion. C’est davantage une vocation qu’un métier.
Elle est aussi diplômée en décoration d’intérieur. Et artiste. Toujours avec passion. Elle ne se contente pas de transformer une pièce en ensemble harmonieux par un agencement personnalisé d’objets. Ces objets, elle les crée et les réalise. En utilisant un matériau moins noble en apparence que le métal, le bois, la pierre ou le tissu, puisque c’est du carton, le modeste carton d’emballage qui trouve une seconde vie sous ses mains.
Est-ce tout ? Non. Le tour est incomplet si l’on omet de mentionner l’activité de son mari Thomas Petit, tenancier du café « Aux Landelins » qu’il a fait revivre en tant que bistrot de village. Arrière-petite-fille de Landelins, enracinée dans son écrin, Valérie apporte une vitalité chaleureuse à l’endroit, tant dans le design que dans les contacts avec les clients – des habitués qui deviennent des amis, ou des gens de passage, promeneurs et curieux.
Et quel rapport, dira-t-on, avec l’engagement à « Osons » ? Aucun en particulier, mais une adéquation générale qui tient à sa personnalité. Valérie Chauvenne n’avait pas d’ambition politique particulière dans le sens d’une affiliation à un parti. Mais elle a l’envie de faire partager deux principes qui la guident : l’amour de sa commune et le désir d’utiliser les ressources de nos concitoyens pour la développer grâce à de nouveaux projets. Notre nom lui va bien. Osons !, pour elle, a la force de l’évidence. Oser, c’est un art de vivre.